On ne saura jamais exactement comment est venu l'idée, le besoin, de se raser, mais une barbe trop près d'un feu de camp, ou des cheveux gênant la vision peuvent être considérés comme des éléments déterminants de la naissance du rasage.
Quelques 2 000 ans plus tard, nos ancêtres découvraient le fer et sa résistance: les rasoirs de ces époques ressemblent plus à des hachoirs qu'à nos rasoirs couteaux.
Bien que la profession de barbier existât depuis longtemps. Leurs attributions étaient plus larges que la simple "barbarie": ils rasaient et coupaient les cheveux mais pratiquaient aussi les saignées, arrachaient les dents, pansaient les blessures.
Les barbiers, regroupés en corporations, étaient les médecins du tiers état et arboraient des bassins blancs au contraire des chirurgiens de robes (longues et noires) qui réservaient leur savoir à la seule noblesse et étaient reconnaissables à leurs enseignes de bassins jaunes.
En 1371, André Poupart, Premier Barbier du Roi Charles V obtient par ordonnance royale un statut du métier de barbier comme les autres grands officiers de la cour: panetier, écuyer, maréchal.
Par un édit publié au mois de novembre 1691, Louis XIV créa des maistres "barbiers-baigneurs-étuvistes-perruquiers" dans toutes les villes de cours supérieures ou de baillages. Il défendit en même temps aux "maistres chirurgiens-barbiers, à leurs garçons apprentis, et à ceux des veuves perruques, et aux barbiers-baigneurs-étuvistes-perruquiers, de faire aucun acte de chirurgie; son intention avait été que les barbiers-chirurgiens et les barbiers-baigneurs formassent deux corporations absolument distinctes.
Le rasoir droit au XVIIIe siècle
Les rasoirs droits étaient le moyen de rasage le plus commun avant le 20 ème siècle et le sont restés dans beaucoup de pays jusqu'aux années 1950.
Les Coiffeurs étaient spécialement formés pour donner un rasage minutieux et rapide aux clients.
Le rasoir droit au XIX éme siècle
Le XIX e siècle est l’âge d’or du rasoir couteau, il est présent partout et son développement est parallèle à celui du nombre de couteliers.